Bientôt va revenir le temps des châtaignes:Pendant longtemps, la châtaigne a été un élément de base de la cuisine corse: on la mange grillée à la braise(le fasgiole), bouillie (e ballote) ; séchée, en bouillie avec du lait( i brilluli), et bien sûr en tranches épaisses( la pulenda ) , accompagnée de
figatellu , d'oeufs frits de brocciu....

On fait aussi des tartes à la châtaigne, des gâteaux , des crêpes

Voici une histoire à propos de la pulenda:
Une institutrice demandait chaque matin aux enfants, ce qu'ils avaient mangé la veille au soir:
Chacun donnait une réponse variée selon le repas qu'il avait fait la veille; sauf un enfant qui répondait invariablement:
- » Moi, j'ai mangé de la pulenda! »
Ses camarades se moquaient de lui, le traitant de « paysan » etc...
Il se plaignit à sa mère de cela.
Celle-ci lui dit:
- » La prochaine fois que la maîtresse te demandera ce que tu as mangé, tu lui diras que tu as mangé de la soupe! »
Le lendemain , l'enfant tout content dit à la maîtresse, qui lui demande ce qu'il a  mangé la veille au soir:
- » J'ai mangé de la soupe! »
Etonnement général!!
Mais la maîtresse (un peu sadique) demande:
- » Et combien en as-tu mangé de la soupe? »
L'enfant , innocemment répond:
- » Trois tranches!! »

(Forcément, raconté en corse, cela a beaucoup plus de charme!!)

Les bars étaient , jusqu'à une certaine époque, réservés aux hommes: les femmes qui s'y aventuraient , surtout seules, étaient considérées comme des "moins que rien"!!
Et ,mis à part ceux qui y allaient pour se saouler, la principale occupation de ces messieurs était les cartes.

Il y avait la belote , bien sûr, et aussi "brisca", "scoba"; quand , ils jouaient, ils oubliaient bien souvent l'heure du repas .
Leur femme n'aurait jamais osé aller les chercher pour leur rappeler l'heure!!

Aussi, bien souvent, elles utilisaient une ruse qui marchait : elles envoyaient un enfant:
-" Va dire à papa que le manger est prêt."

Et l'enfant allait voir son père et lui répétait ce que la maman avait dit.
Et ainsi, elles arrivaient à faire rentrer le mari au bercail.
Tout était dans la nuance!!!

PS: pour les pratais: si vous avez de vieilles photos (mariages baptêmes , communions et autres , envoyez_les moi pour qu'on puisse toutes les rassembler .merci laissez -moi un mot et je vous donne mon email; merci)

Sur cette photo il y a Pierre Stuart, Dany Génin, moi,Nicole Rolles , Maryse Nasica et Nonce Nasica Au premier plan, on voit "Mancecca"; derrière elle; "a zia Maddalena"; on voit Mado Mariotti , Nicolas Rolles Etienne et Louise Nasica , la tête de ma mère et le chapeau d' Adèle Colonna Dany venait tout juste de perdre son grand-père Martin Colonna et la fête avait été gâchée pour tous .C'est là que nous avions la première montre, un bijou (souvent la chaîne avec la croix en or, et plein d'autres cadeaux!Maryse et moi , étions les plus jeunes (le curé avait fait un groupage!!)

Pour rester dans les conducteurs de notre jeunesse....
Il y avait une deuxième personne à Prato qui faisait le taxi puisqu'il n'y avait pas beaucoup de voitures!Il avait une traction avant.

C'était "Popaul" Graziani; il conduisait à la manière d e Nicolas Rolles:il lui arrivait de faire un trajet entier sans passer aucune vitesse!!

Jean se souvient encore d'un voyage à Aléria; Popaul conduisait en quatrième depuis le départ; ils avaient accompagné Marie-Anne qui avait été nommée à l'école , là-bas;
Popaul roulait tout le temps à gauche: Jean n'avait qu'une crainte: celle de voir arriver une voiture en face!!
Heureusement que cela ne se produisait pas souvent!!

Mais si c'était le cas, Popaul, faisait une belle embardée à droite et repartait toujours en quatrième!!
Tony se souvient aussi, qu'un jour en l'emmenant à Moltifao, il avait raté l'embranchement à gauche et ils avaient "atterri" dans un champ!!Mais Popaul avait repris la bonne route et vogue la galère!