• Quand ma fille était petite, on lui avait offert une poupée qui riait et qui pleurait comme un vrai bébé.
    Il y avait à cette époque , au village des ouvriers maçons qui travaillaient pour la mairie; l'un d'eux, Auguste était un petit bonhomme sympathique, un peu simplet.

    Il adorait la poupée de ma fille : chaque fois qu'il la voyait , il lui disait:
    - »Fais pleurer la poupée ! Fais rire la poupée! Encore! Encore! « 

    Il ne s'en lassait pas ; et quand , il entendait rire ou pleurer la poupée, un large sourire illuminait son visage: il était heureux!!!
    Ce pauvre homme est mort des suites des brûlures provoquées par l'explosion du produit qu'ils étaient en train de mettre sur les murs du réservoir du village: ils avaient allumé une cigarette et le produit était hautement inflammable


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  • E tiennette  Nasica, épouse Giustignani  ,avec sa fille Renée, son mari et....


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  •  

    il y a Liline Simoni, Marie -Jeanne Graziani, Miminella Nasica, Madeleine Rolles, Marfise Colombani ..


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  • Autrefois , quand quelqu'un mourait , il y avait les «  pleureuses « qui venaient « pleurer le mort avec la famille et raconter ,sous forme de lamentations, toute sa vie . C'était un vrai spectacle que de les voir , se tordre les mains, gémir, se lamenter tout en faisant des éloges sur la personne morte!

    Dans chaque village , quelques femmes faisaient office de « pleureuses » .Chez nous, c'était Marie, Toussainte et leur mère Madeleine. Le problème, c'est qu'il fallait absolument faire semblant de pleurer, pour que cela ait l'air plus véridique!!

    Quand; le mort n'inspirait pas vraiment des sentiments très tristes, les pleureuses avaient un moyen infaillible pour avoir de vraies larmes.
    Un jour, ma soeur, entendit l'une d'elles dire à l'autre , avant de partir veiller le mort:
    - » Tu n'as pas oublié les oignons , au moins?? »
    Elle avait percé leur secret!!!:


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  • Dans les années cinquante, les traiteurs ne couraient pas les rues, surtout chez nous dans nos petits villages .
    Mais il y avait souvent des femmes qui , moyennant finances , s'occupaient du repas de la noce et des pâtisseries.

    Chez nous , c'était Santa qui faisait cela , très bien d'ailleurs.
    Pour le mariage de ma soeur, il y avait donc Santa qui avait préparé le repas avec l'aide de personnes de la famille.

    Et pour s'occuper des boissons , mon père avait confié la tâche à Pedru ( vieil italien , homme à tout faire du village ).
    Il l'avait chargé de ravitailler la noce au fur et à mesure des besoins.
    Au début , tout a bien marché : les bouteilles de vin et de champagne arrivaient de la cave régulièrement.
    Au fur et à mesure que le temps passait, le service se dégradait!!
    Finalement, plus aucune bouteille ne montait de la cave!! *
    Mon, père , inquiet, descend voir ce qui se passe: stupéfait, il voit Pedru, ivre-mort, allongé dans un coin de la cave, en train de cuver !

    Mon père a dû s'arranger pour trouver des volontaires pour l'aider à continuer le service.

    On pourrait dire que Pedru a poussé très loin la conscience professionnelle.... en goûtant le vin qu'il allait servir!!!


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