• Voici encore quelques surnoms qu'on avait donné aux gens du village; je ne saurai les traduire tous: si vous savez dites-le moi!

     Murrone: grand père maternel d'Antoine Houspic

    Rudone: grand père de Charlot Nasica

    Pendente : mère d'Andriettu Simoni

    Pitichjola : Vénéranda , grand tante de Marie-Josée jojo,

    Cuzzulella:  (ou scuzullella )mère de Quintinu, grand oncle d'Eddy

    Filloca: mère de Jean bouchon (Nasica)

    Raghjone:Toussaint, frère de Marie-Augustine(père de Colette)

    Chjirulina: Vénéranda , tante de Gabrielle grand tante de Laurence Bauduin

    Capone: père de Marie-Jeanne

    Maria a stantinaghja: tante de Jean-Pierre et José Simoni

    Patatone:Angèle -Marie Nasica tante de Liline et par alliance à nous

    Manghinu: François-Marie Nasica cousin de ma grand mère

    Quanella : tante de Bernardin Colombani

    Turrone: grand père de Marie -Paule Castelli

    Casgiolu: Nicolas Simoni: père de la maîtresse

    Cavigliolu: famille de Jeannot Agostini

    Tambour: grand-père de Navarri

    Mezzu_Prete: grand-père de Marie-Josée Nasica

    Rimignone: père de Liline Simoni

    Chiavone:Toussaint frère de Benoîte filippi

    Lellecu: Antoine, Grand père de Bébert

    Cuvina (cuwina) : Mancecca

    Faletta:marie-Jeanne 1ère femme de Bourbaki(grand-père de Nicolas et Jeannot)

    Mandrone: Jacques-André Acquaviva

    Carafone: père de Jean Bouchon

    Bouchon : Jean Nasica  fils du précédent,  et père de Jean et pierre Nasica  , de Joséphine, Toussaint et autres ...

    Giafferu (par allusion au célèbre avocatMoro de Giafferi):père de Nice, mère de jean-Pierre Colonna de Francardo)

    Zinigaglia: Agostini Dominique :Arrière grand-père de Jean Simoni

    Cucca: Femme de la famille de Maestracci Pierre-Jean(il paraît que c'était des femmes seules avec des « bâtards!)
    Trinchettu ou Triscinellu: Ange-Félix Colonna : mon grand-père

    Biancone: père de Priséria

    Capurale (père de Marie Acquaviva /Nasica )

    zerga vecchja :Barthélémy de Francardo (le frère de Jean -Baptiste Colombani)

    Culisgianu: (père de Jean-Baptiste Colombani)

    Ciamburlinu (frère de à Zia Orsula)

    Berbina  grand-mère de Ignace NASICA °

    Manghinu (cousin de ma grand-mère )

    U ghjattu : André Simoni

    Capunellu: père d'André Simoni le facteur

    Chirighinu : grand-père de Marthe Simoni

    Ciccarone: femme de Don filice : celle qui avait tué son amant.

    Trincadroite: un Nasica de Piedigriggio

    Cetta Anne-Françoise  Simoni

    U ruspu: Joseph Simoni (Ghjasipolu )

    Dominique Simoni: u ricciu

    Murrone: grand-père maternel d'Antoine Houspic

    Pasciota: mère d'Antoine Houspic

    Mocca: Acquaviva ..

    Trottinette : Marie Nasica , tante de Jojo , Marie-Jo ...

    Dumenicu u sciancu: Dominique le boîteux

     

    J'ai connu un "strappa-calzone" de Francardo  qui était originaire de Prato
    Voilà; j'en ai encore quelques-uns que nos anciens ont bien voulu retrouver dans leur mémoire pour moi.merci à eux


    Il y avait un vieux qui disait au coin du feu tout en balançant sa jambe:
    pianu, pianu
    l'affari si sannu
    cum'elle sô
    e cum'elle vannu

    (tout doucement,
    on sait les affaires
    comment elles sont
    et comment elles iront)


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  • Il y avait un bonhomme au village , Quintinu, qui avait trouvé le moyen d'attraper des perdreaux sans fusil.Il savait que ceux-ci allaient boire tous les matins à peu près à la même heure , à la source de la « Seccia »


    Donc il faisait tremper du blé , dont les perdreaux sont friands, dans de l'eau -de - vie.Le lendemain , il mettait ce blé près de la source; puis il se cachait non loin de là , et il attendait patiemment.Les perdreaux arrivaient, buvaient et mangeaient le blé.Au bout d'un petit moment, ils étaient saouls et tombaient endormis !
    Quintinu, n'avait plus qu'à les ramasser!!


    Beaucoup plus près de notre époque, il y avait au village, quelques chasseurs assez «  vantards «  comme cela arrive souvent!
    Il y en avait un en particulier, qui ne supportait pas de revenir bredouille: quand, il chassait à proximité du village, il hurlait bien fort( pour que les gens l'entendent):
    «  Allez , Bobby apporte!! »
    Comme il n'avait rien attrapé, le pauvre Bobby, ne risquait pas d'apporter quoi que ce soit!!
    Et lorsqu'il rentrait au village, il disait à qui voulait l'entendre:
    « J'ai tué des perdreaux , mais le chien ne les a pas trouvés!!! »
    Le gens faisaient semblant d'y croire!


    Il lui est même arrivé de tuer son chien, en croyant que c'était un sanglier!!! »
    A Popolasca le village d'à côté , il y a un ancien policier , grand chasseur devant l'éternel, qui possède une vingtaine de chiens de chasse:un jour, son fils sans le vouloir en a écrasé un , avec sa voiture!
    Son père l'a poursuivi pendant plusieurs kilomètres avec le fusil: il menaçait de le tuer!!!
    Heureusement, il a fini par se calmer!!!
    La race des Tartarins n'est pas près de s'éteindre!!


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  • Au village, dans les années cinquante, il , y avait quelques belles filles dont Nicole Fratacci; elle avait plusieurs amoureux transis qui lui faisaient la cour quand ses parents ou sa grand-mère avait le dos tourné!
    Quelques jeunes gens, ont un jour décidé de : décourager l'un d'eux;ils voulaient lui faire croire que Nicole "fréquentait "un autre jeune homme du village!
    Guillaume, l'un de la bande, lui demande de venir se cacher près de la maison de Nicole ,à la nuit tombée, en lui déclarant d'un air assuré:"
    "- Tu vas voir, elle va sortir et elle va aller rejoindre Vital dans le "Licciaghju"!
    Donc le soir, ils se cachent tous(Lucien, Guillaume, Jean, et François Mariotti( l'amoureux transi),derrière un mur , près de la maison de Nicole(Pas trop près quand même, car , il ne fallait pas que François voie si c'était vraiment Nicole qui allait sortir!!)

    Coup de chance: la porte de la maison s'ouvre et une ombre sort!
    Aussitôt, les jeunes, entraînent François sur le chemin , sans lui laisser le temps de bien regarder qui est sorti !
    -"Tu as vu! on te l'avait dit que Nicole allait sortir pour rejoindre Vital"!!lui disent -ils
    -" Allons voir s'ils se retrouvent!" lui dit un autre
    Pendant ce temps , Vital, l'amoureux présumé, s'était caché dans une baraque abandonnée sur le sentier , près de là.
    Quand il entend arriver les jeunes gens, il commence à faire des bruits de baiser, à chuchoter comme s'il parlait avec quelqu'un!
    -" Tu entends, François? Elle est avec lui!! C'est son amoureux!! toi, tu n'as plus aucune chance!!"
    Le pauvre François, écoute, désespéré, , ce qu'il croit être un rendez-vous amoureux!
    Au bout de quelques instants, ses copains l'entraînent avant qu'il ne découvre la supercherie.
    Il retourne chez lui, persuadé que ses chances sont perdues à tout jamais!! (ses copains ne lui ont jamais dit la vérité.


    Et pendant ce temps, Nicole dort dans son lit sous l'oeil vigilant de sa grand-mère!!
    Il y a très peu de temps qu'elle a appris cette histoire!!


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  • Résultats du 2ème tour des législatives:
    grimaldi : 39 voix

    Giacobbi: 15 voix

    5 bulletins nuls


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  • C'était un homme qui aimait ses enfants , mais sans jamais le leur dire .Il avait cette pudeur, cette réserve des hommes d'avant , qui ne savait pas dire «  je t'aime «  qui ne savait pas spontanément embrasser, ou faire une caresse à ses enfants.Cela ne se faisait pas; ce n'était pas une affaire d'homme! Pourtant, Dieu sait s'il les aimait !Il se serait fait tuer pour eux .
    Mais il était aussi sévère: un simple regard, du moins quand nous étions petits,suffisait à ramener le calme!

    L'été , le soir au village, il avait tous les enfants autour de lui et il contait des histoires de « Grossu Minutu » ! Il en connaissait des tas ! Et il riait avec nous comme s'il les entendait lui aussi pour la première fois.

    Il adorait ses petits enfants et , avec eux , il était beaucoup plus «  cool »!Mais l'été à l'heure de la sieste, il fallait faire silence, tant qu'il n'était pas levé;les enfants ne l'entendant pas de cette oreille, cela faisait parfois de drôles d'histoires!!
    Il était très attaché à son rôle de chef de famille: quand ma soeur et ma belle- soeur venaient l'été avec leurs enfants , tant leurs maris n'étaient pas là, il ne voulait pas qu'elles restent tard dehors comme on le fait au village (on s'assoit sur un escalier ou une murette et on discute les uns avec les autres..Alors tout le monde faisait semblant de rentrer et , dès qu'il était couché , tout le monde ressortait!!

    Il avait un appétit d'oiseau et quand il avait bu trois verres de vin , il était « gai ».Alors , cela le faisait éternuer, et il disait à ma mère: « tu as mis du poivre dans la soupe!! » ce qui nous faisait beaucoup rire!! »

    !Ma mère,avait trouvé la parade: elle vidait la moitié de la bonbonne et mettait de l'eau à la place du vin!Lui, faisait semblant de ne pas s'en apercevoir, et cela a toujours été le secret le mieux gardé et le plus connu dans la famille!!

    Il était très casanier: il se mettait sur son balcon et observait les gens du village: il avait donné un surnom à presque tout le monde, comme cela se faisait dans sa jeunesse et bien souvent, c'etait bien vu !C'était peut-être son esprit balanin!!

    Chaque année, pour le 15 août, fête du village, toute le famille le curé et des amis mangeaient avec nous: à la fin du repas, il voulait absolument faire le poirier sur une chaise , pour la plus grande joie des petits-enfants : ma mère, essayait de l'en dissuader car elle craignait qu'il ne rate son coup et se fasse mal! C'était devenu un rituel!!

    Et il aimait chanter: à chaque fin de repas , quand toute la famille était là, il chantait ; chaque fois qu'il en avait l'occasion , il faisait aussi le « chjami e rispondi » ( c'est une joute orale improvisée en chantant)! Il pouvait y passer des heures et se vantait d'avoir improvisé ainsi pendant 24 heures avec le célèbre « Lenzulone »!
    Voilà: c'était mon père.


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