• Pour rester dans les conducteurs de notre jeunesse....
    Il y avait une deuxième personne à Prato qui faisait le taxi puisqu'il n'y avait pas beaucoup de voitures!Il avait une traction avant.

    C'était "Popaul" Graziani; il conduisait à la manière d e Nicolas Rolles:il lui arrivait de faire un trajet entier sans passer aucune vitesse!!

    Jean se souvient encore d'un voyage à Aléria; Popaul conduisait en quatrième depuis le départ; ils avaient accompagné Marie-Anne qui avait été nommée à l'école , là-bas;
    Popaul roulait tout le temps à gauche: Jean n'avait qu'une crainte: celle de voir arriver une voiture en face!!
    Heureusement que cela ne se produisait pas souvent!!

    Mais si c'était le cas, Popaul, faisait une belle embardée à droite et repartait toujours en quatrième!!
    Tony se souvient aussi, qu'un jour en l'emmenant à Moltifao, il avait raté l'embranchement à gauche et ils avaient "atterri" dans un champ!!Mais Popaul avait repris la bonne route et vogue la galère!


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  • Chez nous , quand on fait un projet , on ajoute toujours "si Dieu veut"; c'est une façon de conjurer le mauvais sort.
    Un jour , un pratais décide donc d'aller à Francardo à pieds pour prendre la micheline;Il le dit à ses copains:
    -"Demain , je vais à Bastia, j'ai des affaires à faire!"
    -" Si Dieu veut!!" , répond l'un d'eux
    -"Même si Dieu ne veut pas, j'irai quand même!!"
    et le lendemain matin notre pratais part.
    Au détour d'un sentier, il rencontre une vache avec son petit; il essaie de lui faire peur pour qu'elle s'écarte du sentier.
    La vache , croyant sans doute qu'il voulait faire du mal à son petit, le charge!!
    Il se met à courir et grimpe sur un arbre , comme il peut;
    Mais la vache reste auprès de l'arbre , sans intention de partir!!
    Notre bonhomme passe ainsi la moitié de la journée perché sur son arbre, et la vache au pied de l'arbre!!
    Finalement celle-ci finit par s'en aller;le bonhomme descend et remonte au village , car il a raté la micheline .
    Arrivé au village, ses copains le voient:
    -" Tu es déjà de retour? qu'est-ce qu'il t'est arrivé? tu es tout débraillé!!"
    Le pratais trouve une vague excuse , pour ne pas avouer sa mésaventure.
    il dit à ses copains:
    -" Je redescendrai demain à Francardo.... si Dieu veut ....et si les vaches veulent!!!


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  • Avant que la route Prato Francardo, n'existe, les gens allaient à pieds: il fallait faire environ cinq km, pour descendre prendre le train ; le plus dur c'était la montée pour le retour , et souvent avec des bagages, ou des charges.
    Ceux qui avaient des ânes étaient des privilégiés!

    Certains avaient des mules: plusieurs chansons corses décrivent la vie des muletiers.Ces animaux étaient vraiment faits pour les sentiers escarpés de montagne.Les muletiers étaient très importants dans la vie des villages:ils transportaient beaucoup de choses et quand ils arrivaient au village, c'était l'effervescence; ils ramenaient , non seulement des choses mais aussi des nouvelles des autres villages.

    Ils participaient à la transhumance des troupeaux .Leurs animaux étaient très bien soignés: c'était leur gagne-pain! Ils leurs mettaient des pompons, des clochettes , des tas de choses pour qu'ils soient les plus beaux . C'était un métier noble ; il faut dire qu'ils avaient fière allure avec leur chapeau de feutre noir, leurs vêtements en velours et leur ceinture rouge autour de la taille ; et souvent , le fusil en bandoulière .
    Tout cela , est bien fini; les 4X4 ont remplacé les mules !


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  • Jean Bouchon (11 septembre 2007 )

    Jean Bouchon était aussi têtu qu'un âne , ce  n'est pas peu dire!
    Un jour donc, il s'était mis en tête de grimper à nu sur un jeune cheval qu'il avait acheté.
    Il se servait des chevaux pour se déplacer, n'ayant ni le permis ni une voiture.

    Comme il était petit et gros, genre Sancho Pança, il avait mis une sorte de tabouret pour grimper: mais à peine était-il dessus que le cheval , d'une ruade l'expédiait par terre!

    Jean Bouchon ( de son vrai nom Nasica), l'insultait avec tous les noms "d'oiseaux " qu'il connaissait et lui souhaitait mille morts
    -"Che tu crebi!!che tu sterpi..."

    Ceci se passait sous les yeux de son fils et de quelques gamins qui profitaient du spectacle!!
    Il a essayé au moins trente fois de monter sur le cheval! Trente fois , il s'est retrouvé par terre!!
    Finalement, tout contusionné, il a réussi à tenir un moment en croupe!!
    L'histoire ne dit pas ce qui s'est passé quand il a voulu recommencer!!


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  • Autrefois, les élections surtout les municipales ,chez nous , faisaient toujours beaucoup de dégâts « collatéraux »!!

    Lorsqu'il y avait deux candidats, il fallait bien que les gens choisissent l'un des candidats: en général, le fait que le candidat soit de droite ou de gauche, n'avait pas beaucoup d'importance: le choix se faisait en fonction de critères spéciaux!!

    Parfois c'était la parenté avec l'un des candidats, parfois , un service rendu; parfois une promesse; parfois un différend avec l'autre candidat......

    Et , ne pas voter pour celui avec lequel il y avait une parenté , fut-elle lointaine était une vraie trahison!!
    Je me souviens de mon père qui avait traité son beau-frère, nouveau rapatrié d'Algérie( lequel n'avait pas voté pour son cousin!!) de fellagah!! Ce qui avait fait un drame familial!!
    La moitié du village est restée fâchée avec l'autre moitié pendant des années!!!Certains ne se parlent plus depuis les élections municipales des années soixante!!!

    Tout cela s'est atténué
    avec le temps; mais ...il suffirait de pas grand chose ...... pour que ça recommence!!!
    On attend les prochaines municipales.....


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