• Il pleut, il vente, il neige (un peu plus haut)!
    On m'a raconté que , entre les deux guerres, il y a un pratais un peu casse-cou, qui a essayé de voler :
    Il est monté sur le sommet du clocher, avec un grand parapluie de berger: ce parapluie devait faire office de parachute!!
    Il s'est allègrement jeté dans le vide, après avoir pris la précaution de faire le signe de croix(un si sà maï) et ......à la grâce de Dieu!!
    Il a atterri dans le champ de la "maîtresse" de l'autre côté de la route!!

    Il n'est pas mort: il s'en est tiré avec une jambe cassée!!
    Je crois qu'il n'a plus essayé!!
    La personne qui m'a raconté cette histoire(elle la tenait de son père) a oublié le nom du parachutiste en herbe!!
    Si quelqu'un a entendu parler de cette histoire et sait de qui il s'agit, ce serait sympa de le donner.


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  • Je ne me souviens pas d'avoir vu un prêtre venir faire le chemin de croix le vendredi saint au village; je sais que ce sont toutes les femmes qui organisaient cela: Priséria, Marie Baldacci ; les autres suivaient .
    Certaines le faisaient à genoux, traversant toute l'église et s'arrêtant devant chaque tableau représentant le chemin de croix de Jésus; pendant que Marie ou Priséria lisait un texte, chaque fois.
    C'était un vrai jour de jeûne pour tous: pas de matières grasses: pas de lait pas de friture ...
    tout était bouilli !
    Les femmes faisaient aussi les gâteaux qui cuisaient dans les fours du village : les "cajade", les" curconi," les "canistrelli," les "campanile "(brioche en forme de couronne avec des oeufs);le dernier que j'ai vu en activité a été celui de Liline.
    On décorait des oeufs durs; le curé venait bénir les maisons et et même temps , il bénissait les gâteaux et les oeufs.
    Le dimanche matin , on sonnait les cloches pour symboliser la fin du carême et la résurrection de Jésus.Les enfants allaient ramasser les oeufs qui avaient été cachés dans le jardin .


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  • Autrefois:
    Le jeudi saint est célébré l'office des ténèbres: les enfants font le tour du village avec des crécelles pour inviter les gens à aller à l'église: car les cloches ne doivent plus sonner .
    Pendant cet office, les lumières des candélabres sont éteintes l'une après l'autre.les portes de l'église sont fermées.
    Quand tout est éteint, les gens se réunissent en cercle et frappent le sol de l'église avec des branches d'arbousier ou autres,: ce vacarme sert à chasser les démons et symbolise le fracas du tremblement de terre qui eu lieu lors de la mort du Christ.
    Cette tradition du vacarme, est abandonnée presque partout.
    Le repas du jeudi saint est »maigre »: une soupe de pois chiche avec de l'ail .

    La granitula:le jeudi saint , a lieu la "granitula": une procession de pénitents : le prêtre n'y assiste pas; les hommes tournent de manière à former un enroulement qui ressemble aux stries sur la coquille de l'escargot : puis ils déroulent la procession , tout cela avec des cierges et en chantant "perdono mio Dio"
    Les gens mettent des bougies allumées sur le rebord des fenêtres .
    Chez nous:
    A l'église, on met un "linge "sur la tête des saints en signe de deuil ; le Christ est exposé près de l'autel .
    Les cloches ne sonnent plus jusqu'à dimanche .

    On met aussi des bougies sur le rebord des fenêtres.


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  • Encore une histoire de curé

    Un jour , un curé était en train de prêcher dans l'église du village: au cours de son homélie , il déclare: «

    - » La vie ne tient qu'à un fil.... »
    Juste à ce moment , un retardataire arrive en vitesse dans l'église; (Il faut se rappeler qu'à l'époque, les chaussures avaient des talonnettes en fer pour prolonger leur vie!!)

    Le bonhomme se précipite pour aller s'asseoir: il glisse sur ses talonnettes et tombe au milieu de l'église ; alors , il s'écrie : »
    « Qu'il casse ce fil, et qu'on n'en parle plus!!! »
    -
     

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  • Autrefois , quand quelqu'un mourait , il y avait les «  pleureuses « qui venaient « pleurer le mort avec la famille et raconter ,sous forme de lamentations, toute sa vie . C'était un vrai spectacle que de les voir , se tordre les mains, gémir, se lamenter tout en faisant des éloges sur la personne morte!

    Dans chaque village , quelques femmes faisaient office de « pleureuses » .Chez nous, c'était Marie, Toussainte et leur mère Madeleine. Le problème, c'est qu'il fallait absolument faire semblant de pleurer, pour que cela ait l'air plus véridique!!

    Quand; le mort n'inspirait pas vraiment des sentiments très tristes, les pleureuses avaient un moyen infaillible pour avoir de vraies larmes.
    Un jour, ma soeur, entendit l'une d'elles dire à l'autre , avant de partir veiller le mort:
    - » Tu n'as pas oublié les oignons , au moins?? »
    Elle avait percé leur secret!!!:


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