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    Autrefois , au village,il y avait quelques joueurs de violon , qui , le samedi soir, faisaient danser les jeunes gens.Ce n'était pas leur métier: ils faisaient cela pour le plaisir.Mais,les jeunes filles étaient surveillées, comme le lait sur le feu, par les parents qui assistaient aussi au bal , justement pour cela!!
    Il était difficile et risqué de faire sa cour et si les jeunes gens dansaient deux fois de suite ensemble, ils étaient pour ainsi dire ,futurs "fiancés "officiellement!
    Au village, c'était chez des particuliers qu'avait lieu le bal : ils avaient un grand salon et donc ,il servait de salle de bal;cela se passait au "culetullu", justement chez l'un des violoneux:Ange-Félix;
    les jeunes filles mettaient leur robe "du dimanche",et leurs chaussures neuves;mais comme , il ne fallait pas les user trop vite, au bout d'un moment, elles se déchaussaient et continuaient à danser pieds-nus!
    Il y avait du monde en ce temps -là , c'était dans les années 30.


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  • Voici une photo qui date des années quarante.
    Une petite histoire vraie de cette époque où les curés étaient encore assez nombreux pour faire la messe presque tous les jours:bien,sûr, racontée en corse, elle a plus de charme !


    Il y avait un vieil ivrogne qui avait pris l'habitude de vider les burettes du curé après la messe ; mais avant de le faire, il attendait que l'église soit vide , s'agenouillait devant l'autel et disait:

    "- Seigneur, est-ce que vous acceptez que je boive un coup à votre santé ?"


    Il attendait quelques secondes (un si sà maï!) et , le bon Dieu , ne répondant pas, notre ivrogne prenait son silence , pour un accord . Il avalait le vin et repartait tout content.
    Mais ce manège n'avait pas échappé à quelques jeunes gens , qui décidèrent de lui faire une blague :
    un matin ,après la messe, ils se cachèrent dans la chaire , en haut de laquelle, le curé prêchait. Et ils attendirent ; voilà , notre homme qui arrive , qui s'agenouille devant l'autel et qui pose son éternelle question:
    "-Seigneur , veux-tu que je boive un coup à ta santé ?"
    Et dans le silence , il entend un retentissant:
    " -NON"!
    IL se retourne , sans s'émouvoir vers la chaire, dans laquelle se cachaient les jeunes .
    Il faut savoir que cette chaire était surmontée d'une croix sur laquelle était Jésus: notre homme regarde la croix et dit à Jésus :
    -"Toi, ferme-là ! je parle à ton père !"
    Et il avala son vin , et sortit de l'église , laissant les jeunes gens ébahis !!!


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